19 aphorismes de Joël Bastard poète et auteur
illustrés par Sophie Verbeek
Format des tableaux : 50 cm x 40 cm
Techniques: Calligraphie, dessin de lettre, aquarelle, encre, gouache, broderie, collage
Il faut en découdre. Décousons! (1)
Il faut en découdre. Décousons!(2)
Pour dire quoi? Pour dire coi.
Je vous ai trop écouté, je ne me suis pas entendu. (1)
Je vous ai trop écouté, je ne me suis pas entendu. (2)
J’ai vu tes seins dire oui.
Baiser : c’est boire du vin avec de la peau.
Si les racines ont une terre les arbres sont sans patrie.
L’essorage d’une machine à laver et le linge décolle dans la buanderie.
Lorsque tout est faux et lorsque tout est vrai, c’est que rien n’est juste.(1)
Lorsque tout est faux et lorsque tout est vrai, c’est que rien n’est juste.(2)
Celui qui possède perd chaque jour quelque chose.
Le grandiloquent s’épanouit dans l’infime.
Pour apprécier un casse-tête chinois, il faut aimer la profondeur du bois.
On ne demande pas à la poule de pondre une tomate!
Deux mouches forniquent sur mon chapeau. L’été ne pense qu’à ça.
Ecrire le rire et rire le cri.
Celui qui marche dans son ombre n’est pas à l’abri du soleil.
Le corps est un songe traversé par d’autres songes.
L’existence, cette peau abandonnée sans moi.
Un cimetière, une voie ferrée, un train. Qui regarde passer les morts?
Le paysage : des questions sans soucis de réponses.